Je vis de mon art. Tout cela je le dois aux partages de mes créations (articles et tableaux) et de mes actualités régulièrement publiés sur Internet . D’ailleurs si vous êtes ici, à me lire, c’est que le web a bien joué son rôle “d’agent artistique digital”.
Besoin de promouvoir son art ?
Sans l’outil Internet et celui des réseaux sociaux, il m’aurait été difficile de créer du lien avec un public, d’augmenter ma liste de contacts, de déplacer du monde à mes vernissages.
Je ne descends pas d’une famille d’artistes ni de celle de riches collectionneurs. Et les galeristes (avec lesquels je travaille) ne communiquent pas non plus le nom de leurs acheteurs aux artistes. Alors, comment faire pour regrouper du monde autour de mon art ?
Les réseaux sociaux étaient la solution la plus accessible et la moins coûteuse.
Les plateformes comme Facebook, Instagram, Pinterest sont des espaces où les artistes affichent leurs oeuvres, se lancent, partagent leur travail et fournissent au monde entier une toute nouvelle façon d’accéder à l’art. J’aime cette façon d’aborder librement l’information. C’est ainsi que j’en suis venue à utiliser les réseaux sociaux dans la promotion de mon art.
LES POINTS ESSENTIELS DU RESEAU SOCIAL
LES POINTS POSITIFS
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1/ ACCEDER A L’ART
Les médias sociaux ont démocratisé l’art. L’achat devient plus facile, plus abordable, moins fermé qu’en galerie et surtout il n’est plus réservé aux élites. Présenter son travail artistique devient facilement accessible.
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2/ LANCER UNE CARRIERE
Lancer une activité artistique n’est jamais chose facile, mais les outils de 2018 permettent à tout internaute créatif d’étaler son talent devant la planète entière, et pourquoi pas, d’entamer une carrière d’artiste. Les réseaux sociaux restent un véritable trampoline pour booster une carrière.
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3/ RACONTER UNE HISTOIRE
Afficher son art, montrer la génèse d’une oeuvre #workingprogress, partager des inspirations, ses créations #portfoliodartiste, son matériel favori #studiolife, faire découvrir son univers artistique et susciter de l’intérêt.
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4/ S’EXPRIMER LIBREMENT
Que ce soit avec des pinceaux, un stylo, une caméra, son propre corps l’artiste ressent le besoin de s’exprimer sur différents supports. Il peut ainsi livrer des émotions, des messages (+ ou – forts), faire réagir ou déplacer les foules (lors de performances publiques).
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5/ ENTRETENIR DU LIEN
Les réseaux sociaux ont pour but d’engager la discussion et le divertissement. L’atelier peut “se téléporter” via les écrans, devenir interactif et permettre à l’artiste de rester en contact avec les professionnels, les collectionneurs, les journalistes, les abonnés. C’est une communication verticale qui permet aux internautes d’entrer en contact directement avec l’artiste. En publiant régulièrement, l’artiste fidélise, crée l’envie et la curiosité de venir voir en vrai (vernissages, invitations d’expositions).
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6/ DISPOSER D’UNE VITRINE
En 2018, les artistes utilisent naturellement Instagram comme une galerie d’art virtuelle ou un album en ligne. D’ailleurs certains n’éprouvent même plus le besoin de posséder un site web ou un blog. La vitrine en ligne (numérique) permet de décrocher la vitrine réelle avec la rencontre d’une galerie.
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7/ CONSTRUIRE UNE COMMUNAUTE
Echanger, partager, se sentir moins seul dans son atelier. Les fans deviennent des confidents, des critiques, des collectionneurs ainsi que des témoins de notre processus créatif en temps réel.
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8/ PROMOUVOIR UN EVENEMENT
Communiquer sur un vernissage ou la sortie d’une collection artistique est à la portée de tous les artistes. L’essentiel est de regrouper une liste de contacts, une communauté pour pouvoir partager toutes sortes d’actualités.
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9/ DECLENCHER LES VENTES
En plus d’être un excellent moyen d’améliorer la sensibilisation et l’engagement du public, l’utilisation régulière des médias sociaux devient un outil marketing précieux (avec le temps) pour attirer un nouveau public et créer de nouveaux canaux de vente.
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10/ INFORMER RAPIDEMENT
Il suffit qu’un internaute découvre une œuvre, un article de qualité ou un artiste coup de cœur pour qu’il en informe en temps réel tout son réseau. Un potentiel énorme pour l’artiste qui souhaite développer sa base de clients, sa notoriété internationale et son chiffre d’affaires.
LES POINTS NEGATIFS
Ben oui, il y a forcément des côtés négatifs. Voici les plus embêtants !
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01/ LE TEMPS PASSE
Travailler avec les réseaux sociaux est assez chronophage comme le remarque si bien Elize. Répondre aux commentaires, aux messages, aux questions, lire les notifications, tout cela nécessite du temps. Mais on n’a rien sans rien, “c’est le jeu ma pauv’ Lucette” (mais heureusement les programmations nous facilitent les publications comme dit Surrealistic Jim). Si vous vous lancez sur les réseaux sociaux (surtout au tout début), privilégiez juste 2 plateformes. L’important à retenir quand on ouvre une page dédiée à son art, c’est de ne pas passer pour un artiste fantôme.
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02/ FORTE EXPOSITION
La proximité des réseaux sociaux rend les artistes plus exposés aux réclamations ou aux critiques. Les plateformes peuvent devenir de véritables défouloirs. Pour éviter l’apparition d’actualités négatives ou bad-buzz, il est conseillé aux artistes de préter une attention toute particulière aux personnes qui s’intéressent à leur art (journalistes, collaborateurs, clients), de cette manière les artrepreneurs participent à l’amélioration de leur activité.
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03/ LA REACTIVITE +++
Avec les réseaux sociaux, il est recommandé de réagir très rapidement aux demandes ou aux interrogations d’un internaute (répondre sous 1 à 3 jours). Une habitude à prendre (pas évidente au début) qui est cependant un gage de qualité, qui rassure et fidélise efficacement. Alors, je veille toujours à être réactive.
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04/ NARCISSISME OU CULTE DU MOI
Le nombre phénoménal de followers peut vite monter à la tête et provoquer la dérive de certains artistes. Ces derniers en oublient leur objectif premier et publient tout et rien (ce qu’ils mangent, où ils dorment et qui ils fréquentent). Les publications n’auront plus rien à voir avec leurs créations ou leur développement créatif. Pour éviter de tomber dans le culte du moi, l’important est déjà d’en être conscient, de ne pas diffuser du contenu uniquement tourné sur soi (souvent le résultat d’un profond besoin de reconnaissance et d’un terrible manque de confiance en soi).
POUR CONCLURE : En 2018, les réseaux sociaux font partie de la vie et de la communication des artistes. Au même titre que les médias classiques, ces plateformes représentent un vecteur de communication intéressant dont l’utilisation ne s’improvise pas. Les artistes doivent alors intégrer un plan d’actions autour de publications régulières, réfléchies, ciblées et surtout y consacrer du temps.
Merci Amylee encore un article inspirant comme tous d’ailleurs!
En effet les réseaux ça prend du temps d’où l’intérêt même en tant qu’artiste de planifier ses tâches ce qui n’est pas tjs évident pour ma part!! On est souvent tenté de prendre son smartphone pour juste checker et puis se retrouver à répondre et vagabonder pendant 30 minutes 😀
En tout cas je confirme FB m’a déjà permis de conclure quelques ventes 😉
Bien d’accord avec toi : internet et les réseaux sociaux sont une vraie vitrine sur le monde. Je pense néanmoins que c’est toujours bien de compléter le virtuel avec le réel : expositions, ventes privées, car l’un se nourrit de l’autre.
En tous cas, pour moi, les réseaux sociaux, sont devenus indispensables . Merci pour l’art (Et pour les autres aussi d’ailleurs) Ciao
@Y-Lan : Merci de ton passage ici. Plein de changements sont en train de se mettre en place dans ta façon de communiquer. C’est bon signe !
En plus ton blog et tes créations au lettering sont plutôt jolies (ben oui, je suis allée faire un tour pour voir tout ça). Il serait dommage de rester dans l’ombre, et comme le dit si bien l’auteur Austin Kleon “montre tes créations” !
Article super intéressant ! J’avoue que je n’étais pas trop réseaux sociaux jusqu’à très récemment et je n’avais même pas de compte FB ! J’ai finalement passé le cap pour mieux communiquer sur mes activités photo et lettering. Mais du coup, j’ai pris du retard sur l’utilisation et je ne suis pas très à l’aise… C’est le côté chronophage qui m’avait stoppée jusqu’à présent… Et aussi la peur de ne pas maîtriser la vie privée. Comme quoi parfois, on se focalise sur les points négatifs au lieu de voir les côtés positifs ! Mais je m’améliore !
@Elize : Oui, tu as entièrement raison et je le dis assez souvent moi-même. J’ai rajouté ce point (qui ne fallait pas mettre de côté) et avec un petit clin d’oeil en prime ! 😉
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@Jimmy P: Entièrement d’accord ! Oui, vive les programmations!! Clin d’oeil également, merci.
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C’est bon de faire un article à plusieurs cerveaux. Il faudrait le faire plus souvent 🙂
Très bon résumé. Comme Elize, je suis d’accord sur le temps passé : c’est très chronophage, même si pour certains réseaux, on peut planifier les mises à jour.
Merci pour ce partage Amylee. Dans les points négatifs, on pourrait aussi ajouter “le temps passé” car tout cela demande du temps pour préparer les éléments partagés, répondre aux commentaires.