Protégez vos tableaux des dangers de la maison ou de l’atelier. Et oui, il fallait y penser !
Le logement apparaît comme un endroit sécurisant et rassurant. Or, il peut se transformer en lieu de tous les dangers, notamment pour les tableaux et pièces originales d’artistes. Grâce à cet article, découvrez les risques et apprenez à les éviter..
Que ce soit la poussière, les variations de température, l’humidité, ou même les risques de chocs et de dégradations accidentelles, les tableaux sont exposés à de nombreux dangers dans l’environnement domestique ou professionnel.
Apprenez à protéger vos œuvres avec des conseils pratiques et des solutions adaptées.
1- Les odeurs imprégnées dans la toile.
Les mauvaises odeurs émanant d’un tableau peuvent rapidement dissuader un client de faire un achat.
Certaines sont même si dérangeantes qu’on pourrait être tenté de mettre la toile sous verre!
Et là je m’adresse aux artistes : si vos tableaux sentent le tabac, les solvants, le renfermé ou les odeurs d’animaux, il faut revoir votre manière de stocker ou de travailler. Disposez vos toiles dans un endroit sain et aéré et évitez de trop fumer lorsque vous peignez.
N’oubliez pas qu’au déballage de l’œuvre, c’est l’odeur persistante qui laissera un souvenir mémorable ou une expérience agréable à l’acquéreur.
2 ASTUCES pour chasser les mauvaises odeurs :
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L’astuce avec le Bicarbonate de soude
A l’aide de bicarbonate de soude, saupoudrez l’arrière de votre toile (sur le textile directement).
Attendez quelques minutes avant de passer l’aspirateur et laissez votre toile suspendue à l’air libre (endroit bien ventilé) une ou plusieurs journées (pour les odeurs tenaces).
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L’astuce avec la vodka
Si vous voulez vous débarrasser d’une odeur persistante et désagréable, la vodka est votre meilleure alliée.
Utilisez un vaporisateur pour appliquer de la vodka pure au dos de la toile imprégnée d’une odeur désagréable.
Certaines personnes choisissent d’y ajouter quelques gouttes d’huile essentielle parfumée.
En séchant, la vodka élimine les autres odeurs, et vous ne sentirez pas l’alcool dans l’atelier. Une astuce à adopter sans hésitation!
Les produits d’assainissement de l’air (Fébrèze ou équivalents) peuvent aussi diminuer les odeurs.
* * * * *2- L’humidité sur un tableau d’artiste.
L’humidité pour un tableau est la cause principale de sa dégradation. Favorisant la prolifération de champignons, moisissures et d’acariens, elle est dangereuse pour la toile, le châssis, les couleurs mais aussi pour notre santé. C’est pourquoi il faut la combattre et ne pas la laisser s’infiltrer.
Un mur humide ?
Le problème est peut-être là : la cuisine, la salle de bain, sont des pièces ou le niveau d’humidité est élevé. Au contact d’une surface froide, la vapeur se condense, se transforme en eau et se loge dans les fibres de la toile ou dans le bois du châssis.
Parfois nous évoluons dans un air humide invisible, sans nous en rendre compte, mais la toile du tableau réagit, se dilate (décollement des papiers, craquelures, taches de moisissures et couleurs ternes en sont les signes).
Je déconseille d’exposer des œuvres d’art ou des tableaux (toile montée sur châssis bois) dans des pièces comme la salle de bain ou la cuisine. Avec les années, l’humidité fait vraiment de gros ravages.
* * * * *3- Les insectes dans le bois d’un châssis.
Le capricorne des maisons ou autres larves xylophages dégradent le bois (toitures, meubles, châssis des tableaux, chevalets). Les dégâts peuvent être considérables et engendrer ainsi des pertes de résistances mécaniques provoquant l’affaiblissement des structures en bois.
Les ateliers des artistes sont souvent dans des greniers, des vieilles remises ou des pièces sous des charpentes en bois. Des lieux très fréquentés par des insectes pas toujours très sympathiques.
Soyez vigilants si vous entendez du bruit (grignotements répétitifs) ou si dans vos châssis vous voyez des trous (pas plus gros qu’une tête d’épingle), il est alors impératif de traiter le bois et tous les bois (châssis, chevalet, plancher, etc).
* * * * *4- La chaleur sur une ouvre d’art.
Comment réagissent les tableaux sous une sécheresse prolongée ?
Chaleur, sécheresse et rayonnement solaire intense sont les principales causes de dégradation d’un tableau.
Eviter donc de disposer des tableaux constitués d’une toile près d’une source de chaleur (radiateur, fenêtre, cheminée).
Sous la chaleur, la toile se sèche davantage ce qui engendre le rétrécissement excessif de ses fibres et provoque des craquelures sur toute la surface peinte même si celle-ci est vernis.
* * * * *5- La graisse sur une peinture d’artiste.
Dans une cuisine, la lutte contre le gras sur les murs ou ailleurs est une lutte permanente, jamais gagnée.
Quel que soit le produit miracle ou la hotte aspirante que vous utilisez, des particules de graisse se déposent partout et fixent ainsi la poussière. Peu à peu, les tableaux deviennent jaunes, collants, crasseux.
A la différence des rideaux ou autres textiles lessivables, le tableau ne pourra pas être lavé et avec les années sa surface peinte ternira…
Vous souhaitez tout de même exposer des œuvres dans votre cuisine ?
La meilleure solution est encore de les mettre sous verre !
@Edie : Bonjour 🙂 La situation que tu décris semble être un véritable défi, surtout lorsque cela affecte directement ton matériel artistique et tes œuvres.
Il est compréhensible que tu recherches des solutions pour améliorer la situation, surtout si un déménagement n’est pas une option viable pour le moment. L’utilisation de déshumidificateurs est une première étape, mais je comprends que cela puisse ne pas suffire, surtout dans un espace aussi humide.
Concernant les moisissures, traquer et nettoyer régulièrement est certainement important pour éviter leur propagation. Les boîtes avec des sachets dessiccants pourraient être une option à explorer pour aider à absorber l’humidité dans l’air et à protéger ton matériel. Assure-toi juste de choisir du matériel non toxique adapté à la taille de l’espace et de le remplacer régulièrement.
L’utilisation d’un ventilateur pour favoriser la circulation de l’air est une bonne idée, mais comme tu l’as mentionné, il peut être nécessaire de trouver un modèle plus adapté à ton espace et éventuellement de le programmer pour minimiser la consommation d’énergie et le bruit.
En fin de compte, la clé est de trouver un équilibre entre les solutions pratiques que tu peux mettre en œuvre dans ton environnement actuel et la protection de ton travail artistique. N’hésite pas à explorer différentes options et à consulter des experts en matière de traitement de l’humidité ou de conservation d’œuvres d’art pour des conseils supplémentaires.
PS : genial l’idée de la vodka ! je vais essayer
Bonjour,
Le problème que je rencontre est un local trop humide (un vieux duplex mal fichu sans ventilation, toutes les vapeurs d’une cuisine sans hotte – le genre location abordable de plus de 10m2 bloc evier et rien d’autre) montent dans mon bureau et vont échouer précisément où j’ai la place de dessiner et/ou de stocker mes oeuvres, même les sous verre ont moisi, derrière la vitre). J’ai déjà un déshumidificateur qui serait suffisant pour un vrai appart au premier, mais son action ne va pas jusqu’à l’étage;, il est très lourd, mieux vaut éviter de le transporter ce n’est pas du peltier j’ai pris le plus efficace et je n’ai ni les moyens ni la place d’en installer un second. En moyenne il fait 70° d’humidité dans cette pièce parfois plus, surtout depuis que des double vitrages sans aérateur (il faudrait tout faire soi-même) ont été posés. Donc j’y remédie au mieux en traquant les moisissures noires (les fenetres) blanches (le verre) et jaunes (ça c’est la melamine des etageres et les câbles et elles adorent le papier, mes livres d’art en sont grêlés surtout le papier glacé. Un bouquiniste m’a conseillé de les feuilleter souvent, mais pour les dessins c’est plus compliqué”. J’ai dû els retiter de leurs pochettes de protection (du plastique, petite naïve de moi), et j’ai clipé un petit ventilo derrière mon chevalet sous les étagères dans le coin où je les range (pas de place ailleurs et c’était le plus pratique) mais je devrais sans doute trouver plus grand et le brancher surun programmateur à cause de la conso et du bruit.
Bref, sachant que je ne peux guère faire mieux, et encore moins déménager, quelqu’un aurait -il des suggestions ? (des boites avec sachets dessicants peut être, qu’en pensez vous ?) ça m’aiderait beraucoup, merci par avance et merci de m’avoir lue !
@AH : J’avais eu le même souci avec des toiles. Si vous voulez vous débarrasser d’une odeur trop persistante et désagréable, la vodka est votre meilleure alliée.
1- Dans un vaporisateur, versez de la vodka pure.
2- vaporisez le liquide sur n’importe quel tissu imprégné d’une odeur désagréable.
Certains personnes préfèrent y ajouter quelques gouttes d’huile essentielle parfumée. Pas d’inquiétudes, en séchant, l’odeur de la vodka s’élimine avec les autres odeurs. Vous ne sentirez donc pas l’alcool à l’atelier. Une astuce à utiliser sans modération !
Bonjour. J’ai mal stocké des toiles vierges (lieu peu ventilé) qui ont pris une odeur de moisi. Que me recommandez-vous pour éliminer les probables moisissures? Merci Amylee.
Bonjour,
Je ne sais pas s’il existe déjà un post répondant à ma question.
J’ai fait une toile acrylique il y a 2ans, et finalement je souhaiterais la vernir pour la protéger tant que pour lui donner un aspect plus brillant.
J’avais déjà testé un vernissage tardif sur une petite toile qui avait été catastrophique en se coinçant dans les reliefs et laissant des traces blanches!
Là, ça serait un medium-vernis cette fois, est-ce déconseillé?
Merci pour ta réponse!
@A.fontaine : et oui, on fait plein de choses avec !!
Le bicarbonate est miraculeux!