Ohlala sujet quelque peu épineux…
Nombreux sont les commentaires enflammés que l’on peut lire sous une publicité annonçant un concours payant. De telles réactions sont-elles justifiables ? Oui, non ?
UN CONCOURS / S’INFORMER
Je prends un exemple bien illustré. Avant de payer le stand d’un salon, je me renseigne toujours sur le sérieux et l’ancienneté des organisateurs, je lis attentivement les témoignages d’artistes participants, parfois même j’écris à certains d’entre eux pour récolter davantage de détails. J’évite ainsi les plans douteux et les arnaques.
C’est la même chose pour un concours.
Sachant que dans les bons concours, il y a souvent un double effet “Kiss cool”. Il y a les gagnants officiels et puis il y a ceux qui deviennent les coups de cœur du jury. Des chanceux qui se voient offrir des opportunités en parallèle ou après le concours.
UN CONCOURS / ETABLIR UN BUDGET
Pour éviter de se lancer dans des stratégies de communication hasardeuses, il est indispensable de se fixer un budget pour prioriser ses actions à mener. Pas de budget, pas de concours, c’est aussi simple que ça !
A NOTER : Quand un artiste achète du matériel pour créer son art sans savoir s’il le vendra, il investit aussi dans la promotion de celui-ci
En principe, le budget consacré à la communication d’une activité artistique doit représenter entre 5% et 10% de son chiffre d’affaires. Cette estimation varie bien évidemment en fonction de l’ancienneté de l’artiste, de ses ventes, et de sa clientèle visée.
Les frais de participation (s’ils restent honorables : moins de 100€) sont alors à intégrer dans le budget communication.
A NOTER : pour les artistes aux frais réels, il est même possible de demander une facture aux organisateurs du concours pour justifier les frais dans sa comptabilité.
UN CONCOURS / UN DECLENCHEUR
Concours, publicités, locations de stand sur un salon d’art, formations…toutes ces actions ont un même point commun : déclencher un surplus de visibilité pour la promotion de son art.
Dans toutes les situations, l’artiste n’est jamais certain·e à 100% de gagner des clients, des ventes, des opportunités, des résultats.
UN CONCOURS / UNE STRUCTURE
Avec l’expérience et la pratique, je constate que les événements de qualité présentent généralement des frais (commissions sur vente ou frais d’inscriptions).
Ne pas oublier que dans tout projet, les organisateurs avancent du matériel et donnent de leur temps afin d’apporter une structure solide aux participants.
Les artistes ont besoin de diffuseurs et les diffuseurs d’artistes. Cette synergie s’appelle “travailler ensemble”.
Bonjour Toni,
Merci pour ton commentaire.
Nous ne connaissons pas YICCA ; en revanche, je vous invite à contacter les artistes français qui sont sur le site YICCA pour connaitre leurs avis sur le concours et l’organisation 😉
Bonjour Amylee,
Merci pour cet article et conseils. C’est réconfortant de lire que le budget alloué aux concours est un investissement en communication / publicité / visibilité.
Une idée / un retour sur le YICCA Art Prize ?
Merci encore, bonne journée,
Tani.
Beaujour à tous,
merci pour vos partages !
Connaissez-vous Artcertificate ?
Qu’en dîtes-vous ?
J’aimerais utiliser cette plateforme et je venais vers vous afin d’être mieux éclairé.
à vous
Lor
Je me pose toujours des questions quant aux “concours” d’artistes.
Mais je vais désormais intégrer tes pistes de réflexions.
Bonjour, et merci pour toutes ces infos toujours très intéressantes, effectivement tout est dit, payer un concours ou une expo est un budget a prevoir selon les objectifs de l’artiste le tout est de ne pas tomber dans des extrémes ridicules cette année j’ai décliné une expo “internationale” vu qu’il y avait un ou deux Anglais et un belges je crois mais 250€ d’inscription, des jours de garde a assurer et un pourcentage sur les ventes, tout cela dans une petite ville du sud au mois d’octobre quand le tourisme est terminé, après chaque artiste est bien sur a même d’estimer l’interêt , juste a garder les pieds sur terre