Aujourd’hui, je cède exceptionnellement les pages du blog amylee.fr à une artiste invitée : Jessica Soueidi.
Le monde des NFT, vous connaissez ?
Un peu, beaucoup, pas vraiment ?
Si vous lisez ce blog, vous avez dû certainement voir passer l’information lors de publications diverses partageant mes NFTs ou soit lors de conseils destinés aux artistes sur cette nouvelle technologie révolutionnaire.
De temps à autre, j’aime bien laisser la parole à d’autres créateurs et artrepreneurs sur le blog.
Aujourd’hui, c’est au tour de Jessica (connue aussi sous le pseudo de JessyJeanne) de nous parler de son univers coloré, de son intérêt pour le crypto et surtout de l’évolution actuelle du monde de l’art… C’est à toi, Jessica !
Jessica Soueidi, artiste invitée nous parle du WEB3 et de NFT
Un réseau trop sélectif
Je ne me suis jamais sentie à l’aise dans le monde de l’art traditionnel.
D’une part, c’est un mini réseau ultra exclusif opaque qui met généralement les artistes en compétition :
- il faut gagner X concours
- il faut participer à X résidence
- il faut connaître X personnes
- il faut sortir de l’école X
- il faut passer ses soirées dans les vernissages et ne pas trop se vendre (pourquoi ?)
D’autre part, le monde de l’art est une industrie hyper en retard, qui n’a jamais voulu s’ouvrir au grand public parce que l’art apparemment c’est un luxe qui ne peut seulement être compris que par l’élite !
Le problème, c’est qu’au fil des années, les nouvelles générations se sont désintéressées à cette industrie.
Les galeries et les musées ?
Vous voulez savoir pourquoi personne n’y va et pourquoi ça attire le même groupe de personnes à chaque fois ?
C’est parce que l’expérience n’a pas évolué depuis 50 ans. Mais qui veut, aujourd’hui en 2022, aller voir des images accrochées sur un mur alors qu’on peut regarder des vidéos interactives de nos influenceurs préférés, qui en plus vulgarisent le tout ?
Qui a les moyens de s’offrir des œuvres à des centaines, voire des milliers d’euros ? On forme les artistes à mourir de faim. Et en plus, dans certains cas, on les forme très mal à devenir des entrepreneurs, des spécialistes du marketing et maîtres de leur travail.
Il faut le dire, l’industrie de la culture est précaire, et ça fait peur.
Et le WEB3 vient disrupter ce milieu comme jamais !
Il n’y aura pas de retour en arrière ! C’est le nouvel outil qui vient exposer les faiblesses de l’industrie de l’art et qui apporte des solutions radicales.
Couper les intermédiaires petit à petit
On n’a plus besoin d’attendre la validation d’acteurs du monde de l’art. La validation vient des gens qui veulent investir dans notre carrière en ligne.
Réinventer le modèle de monétisation des artistes
En achetant des NFTs, on peut soutenir nos artistes préférés, et on devient alors mécène. La valeur n’est pas dans l’art en soi, mais dans l’artiste. La valeur n’est plus dans le tangible. L’art numérique lié à un NFT n’a pas moins de valeur que l’art physique.
Les Token Communities vont émerger ces prochaines années, et nous sommes les artistes de l’avenir. Nous sommes en train de créer le futur du monde de l’art.
J’ai vraiment hâte de voir les résultats de cette évolution.
Si toi aussi, tu as envie de participer à ce changement, rejoins la communauté Art From Future. Aide-nous à accompagner les artistes dans le WEB3 pour mieux les aider à réussir dans l’univers des NFTs.
A propos de l’autrice
Jessica
Jessica est une artiste et entrepreneuse oeuvrant dans le monde de l’art et du WEB3 basée à Helsinki. A travers sa startup Art From Future, elle accompagne les artistes visuels dans le WEB3 et leur donne les outils nécessaires pour réussir dans l’univers des NFTs. Son travail plastique s’articule autour du dessin, de la peinture et des gifs. Jessica s’inspire des réseaux sociaux et de la culture mèmes pour remettre en question les idées actuelles sur la féminité, la beauté et l’esthétique.
Retrouvez les créations de Jessica sur artfromfuture.com – objkt.com/jessyjeanne – opensea.io/web3-besties
@Amylee : je suis ravi que ça puisse lui servir, ça n’est de toute façon pas une critique négative, mais constructive 😉
@Jimmy P : Ce sont les débuts de Jessica en tant qu’invitée à la rédaction d’un article sur le blog. Ton feedback est très intéressant car les détails lui permettront d’affiner le contenu de ses articles futurs sur son LinkedIn 🙂
C’est dommage de ne pas aller plus loin dans l’article.
Les critiques des musées me paraissent rapides, et le raisonnement un peu enfantin…
Je comprends la jeune génération qui ne veut pas “voir des images accrochées à des murs”, mais cette jeune génération a aussi des posters à ses murs 😉
Tout ne peut pas être numérique, surtout quand on sait le bilan carbone de cette nouvelle industrie. Loin de la mettre au placard, il faut aussi s’interroger sur ses finalités et ses objectifs à long terme.
Ce qui est reproché au milieu de l’art “classique” est applicable au NFT. Aujourd’hui, les NFT sont un placement plus qu’un soutien réel aux artistes. Les NFT se vendent à des prix indécents pour quelque chose qui n’existe pas réellement, avec tous les danger que comportent l’industrie numérique (piratage, vente de NFT alors que l’on n’est pas le propriétaire de l’oeuvre…).
Alors, oui, c’est un monde à explorer, mais il n’est pas aussi rose et aussi simpliste que décrit.