Dans le flot grandissant des solutions qui s’offrent aux artistes, quelle est la plateforme sociale que les artistes recommandent ? SaatchiArt reste la réponse la plus fréquente. Pourquoi ?
En 2024, les ventes d’oeuvres d’art en ligne atteindront plus de 9 milliards de dollars. Un chiffre étourdissant qui fait bien évidemment réfléchir quand on souhaite développer sa carrière dans les Arts Plastiques.
L’artiste qui se lance sur le marché de l’art doit vite prendre conscience qu’un site web n’est pas suffisant pour trouver son public, et que les plateformes sociales jouent un rôle déterminant dans le développement de la notoriété artistique.
Mercredi 26 mai – 19h | Atelier en ligne
Approfondissement
& mode d’emploi SaatchiArt
- Comment utiliser SaatchiArt ? Comment valoriser son art, développer une communauté, et faciliter les ventes lors de l’utilisation de la plateforme ?
- 1 artiste invité Antoine Renault partage son expérience d’utilisateur. Voir sa page SaatchiArt
- Un événement collectif sur Zoom dédié aux artistes animé par Gilles et Amylee
- Caméra et micro sont nécessaires pour chaque participant
- 20 places disponibles pour 60 minutes d’échange en direct
Inscriptions ouvertes sur ce lien
Les origines de Saatchi Art
La plateforme Saatchi Art reste de loin le choix le plus approprié pour un artiste travaillant les Arts plastiques (peinture, sculpture, photographie) et souhaitant promouvoir son art.
En 1985, le publicitaire et marchand d’art britannique Charles Saatchi se fait un nom sur le marché de l’art en exposant des jeunes artistes contemporains britanniques et américains, mais surtout en exposant des oeuvres d’arts controversées qui finalement font bonne presse à la petite galerie installée à Londres. Avec l’émergence d’internet, Saatchi étend alors le concept en proposant une plateforme en ligne du même nom “Saatchi Art”, un réseau international d’artistes, de curateurs et de collectionneurs d’art très actifs.
Une plateforme dédiée aux artistes
Pour un artiste, montrer son art à l’international est un excellent moyen de développer ses ventes et sa notoriété. Le concept en ligne de SaatchiArt a été pensé pour faciliter les démarches aux artistes.
- Une galerie à la réputation et la popularité grandissantes
- Un fonctionnement inspiré d’une galerie traditionnelle
- Une plateforme accessible par delà les frontières
- Des commissions sur ventes non excessives (35% sur les ventes effectuées)
- Des outils pour faciliter les interactions et les ventes entre artistes et collectionneurs
- Un services d’expédition et un après-vente réactifs et remarquables
- Une multiplicité de services appréciables : curation, visibilité, impression, relations publiques, conseil marketing, logistique, et l’exposition sur salons d’art annuels
- Aucune demande d’exclusivité afin de faciliter les ventes croisées
Le parcours inspirant d’Antoine Renault
Lors de l‘Atelier Partage du mercredi 26 mai 2021, nous invitons l’artiste peintre Antoine Renault à venir échanger avec nous.
Utilisateur très actif de saatchiArt depuis de nombreuses années, Antoine Renault enregistre un nombre conséquent de ventes sur la plateforme, et rassemble une communauté très impliquée autour de son art.
Lors de l’atelier, il va nous partager son expérience et ses connaissance sur Saatch iArt, une ressource très précieuse !
Un rendez-vous à ne pas rater !
Inscriptions sur ce lien
*Les places sonts limitées pour l’atelier en ligne Saatchi Art.
Interview d’Antoine Renault
Avant de découvrir l’artiste peintre Antoine Renault lors de l’Atelier Partage du mercredi 26 mai 2021, voici une interview permettant de faire plus amples connaissances autour du parcours et du portfolio de l’artiste.
Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours artistique ?
Antoine Renault – Je suis un peintre figuratif autodidacte. Je me suis mis à peindre par accident, grâce à un été sans vent et l’insistance d’une grand-mère merveilleuse qui s’était mise à peindre à 70 ans. Pendant 10 ans, j’ai développé ma technique tranquillement. Puis j’ai fait ma première exposition en 2011. A partir de là, tout s’est accéléré. La technique, l’inspiration, … et la visibilité aussi.
Quelles sont les inspirations qui nourrissent ta démarche et ton processus artistique ?
A. R – Mon inspiration part d’images que je rencontre ou que je crée: Les visites de galeries et musées chaque fois que je visite une ville bien sûr, les conversations avec d’autres artistes visuels, les podcasts d’art (Grand fan de « John Dalton gently does it ») n’importe quelle image dans n’importe quel contexte. Mon smartphone est remplie de ces captures. Et je photographie beaucoup moi-même.
Quels sont les 3 mots qui définissent précisément ta personnalité d’artiste ?
A. R – Heureux, chanceux, léger.
L’eau et le soleil ressortent beaucoup dans tes œuvres ? Un message à nous faire passer certainement ?
A. R – Je ne m’en rendais pas compte moi-même les premières années. C’est au cours d’un salon d’art contemporain que j’ai compris qu’il y avait un fil conducteur distinctif dans mon travail. Chaque visiteur partageait son impression d’être tout d’un coup plongé dans l’été et l’océan. Pas de message intentionnel. L’été invincible et la légèreté de l’être (au sens propre comme figuré) se sont imposés naturellement comme mes thèmes de prédilection. J’adore ces moments de plénitude, d’intense bien-être où tu mets le monde sur pause et tu ne fais que ressentir. Toi-même et ce qui t’entoure. C’est des moments que je vis au ralenti, comme dans une bulle, pour essayer de les étirer le plus possible. Donc s’il y avait un message, ce serait simplement de profiter à fond de ces moments de plénitude.
Je me sens bien près de l’eau. Idéalement sur une île ou sur un bateau. Et je crois que c’est d’ailleurs une sensation assez universelle que l’on appelle le « blue effect ». La proximité de l’eau apaise. Son bruit, ses mouvements. Et comme il n’y a rien de plus intéressant pour un artiste visuel que la lumière, l’eau est un pur régal de richesse et de complexité.
Un réalisme éclaboussant. As-tu quelques mots à nous partager sur tes sujets et atmosphères ?
A. R – Le réalisme est venu progressivement. Même si mon travail peut paraître d’une précision photographique à distance, dès que l’on s’approche de la toile on voit bien que ma technique est assez aléatoire. Je ne transige jamais sur les ingrédients essentiels du réalisme (Dessin, volume, couleur) mais j’aime garder une liberté dans les coups de pinceaux qui construisent l’image. C’est par là que je laisse de la place à l’imagination du spectateur, je crois.
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Ta palette est très réduite. Peux-tu nous parler un peu de ton processus créatif ?
A. R – En effet. J’utilise les 3 couleurs primaires, plus l’ocre jaune et le blanc de titane. Jamais de noir. Le bleu phthalo est ma couleur fétiche. C’est d’ailleurs le titre qu’a choisi mon réalisateur de fils pour un documentaire qu’il a tourné. Je me suis rendu compte au fil des années que les couleurs que l’on choisit comptent moins pour l’œil que la manière dont on les arrange entre elles. Et travailler avec peu de couleurs, c’est aussi s’obliger à être constamment dans des mélanges qui ne produisent jamais deux fois exactement la même couleur. Cela crée des vibrations intéressantes pour moi.
Envisages-tu des collaborations ou des projets futurs avec tes œuvres ?
A. R – Chaque année, je fais au moins un projet de collaboration avec un artiste photographe. La dernière toile « Verde que te quiero Verde » était avec une artiste espagnole des îles Canaries dont j’adore l’univers. Raquel Chicheri. J’aime bien collaborer également à des projets d’affiches d’évènements (ma toile « Man and Ocean » a fait l’image d’une semaine de la science) ou de couvertures de roman comme celui de « Les garçons de l’été » par Rebecca Lighieri.
Quelles sont tes actualités pour 2021 ?
A. R – Viser entre les confinements et espérer que l’expo de l’été aura bien lieu comme prévu sur l’île de Noirmoutier. J’ai hâte d’y être. Pour la première fois, nous montons une expo ensemble avec 2 de mes sœurs qui sont également artistes. Vernissage en Juillet, Finissage en Août.
Quel est l’artiste peintre vivant, français, actif qui t’inspire actuellement ?
A. R – Les artistes vivants qui m’inspirent actuellement ne sont pas français… C’est le hasard.