Il est parfois délicat de bien cerner les possibilités d’évolutions de son art car tout dépend des circonstances, de sa culture, de son expérience, de ses capacités, de ses envies…
Pour avancer dans son parcours artistique, il est néanmoins excitant d’avoir une ambition professionnelle (dans le cas où l’on souhaite se professionnaliser bien évidemment)
Pour rayonner à un moment donné, tout artiste entrepreneur doit se poser des questions concrètes.
- Quel vent ai-je envie de souffler sur mon art ?
- Quels sont mes points forts et mes points faibles actuellement ?
- De quelle manière puis-je aborder le marché de l’art actuel ?
“The artist is like the wind”
🧭 Etre le vent
“Il ne faut pas être dans le vent… il faut être le vent” dit Fabien Olicard, une pensée éclairée qui doit résonner dans tous les choix de notre vie artistique professionnelle.
Quand on est le vent, on peut alors se situer loin des effets de mode, de la pression sociale, et des phénomènes qui déclenchent les mêmes comportements.
Etre le vent est une pensée aussi énergétique qu’une barre chocolatée. C’est un concentré de motivation, d’autonomie et de liberté.
Etre son propre vent c’est ne pas dépendre des autres, ne pas suivre le troupeau. C’est être libre de ses ambitions, de pouvoir changer de direction à tout moment mais surtout d’apprendre de ses cyclones et des forces contraires.
🧭 Le marché de l’art
Plusieurs orientations s’offrent à l’artiste :
R – L’approche Régionale
- Bulle de l’artiste : rester dans sa zone de confort
- Attitude mentale positive : être accessible et ouvert aux rencontres
- Communication : profiter de son cercles proche (famille, collègues, amis, voisins)
- Rayonnement de son art : dans différents lieux de sa région
- Engagement de l’artiste : participer à des événements prudents
- Mobilité de l’artiste : à pied, en bus, en voiture
- Livraison des oeuvres : l’artiste lui-même ou La Poste (tout dépend des dimensions des oeuvres et de la disponibilité de l’artiste)
- Lieux de répresentation de son art : salons, marchés créateurs, commerces de proximité et galeries locales, hôtels
- Réseau social à privilégier : les contacts personnels, la recommandation, Facebook
N – L’approche Nationale
- Bulle de l’artiste : sortir de sa zone de confort
- Attitude mentale positive : être actif et savoir profiter des opportunités
- Communication : amplifier sa promotion pour toucher plus de monde
- Engagement de l’artiste : participer à des événements entreprenants
- Rayonnement de son art : dans différentes villes de son pays
- Mobilité de l’artiste : voiture, train, avion
- Livraison des oeuvres : La Poste ou Transporteur (dépend des dimensions des oeuvres)
- Lieux de répresentation de son art : salons nationaux (ex: Siac, Art3F, galeries françaises, hôtels)
- Réseau social à privilégier: la recommandation, Facebook, LinkedIn
I – L’approche Internationale
- Bulle de l’artiste : sortir de sa zone de confort
- Attitude mentale positive : être flexible et ouvert aux autres cultures
- Développer une communauté dans une ville étrangère
- Engagement de l’artiste : participer à des événements audacieux et parler anglais
- Rayonnement de son art : dans différents pays
- Mobilité de l’artiste : avion
- Livraison des oeuvres : transporteur avec ou sans Douanes
- Lieux de répresentation de son art : salons internationaux (ex: Affordable Art Fair, galeries étrangères, hôtels)
- Réseau social à privilégier: la recommandation, Instagram, Saatchi
🧭 Tout dépend des défis à relever.
Quand on est le vent, on peut choisir facilement le type de marché correspondant à notre profil d’artiste : I, NI ou bien encore RNI (si on préfère procéder par étapes). Une approche qui influera également le prix des oeuvres. L’artiste n’a pas les mêmes frais quand il expose à New York ou au coin de sa rue.
A mes débuts, j’ai opté pour la prudence. J’ai préféré évoluer par paliers en prenant le temps de progresser au fil des années. J’ai démarré en 2008 avec la douce brise du vent régional. En 2011, j’ai augmenté de puissance grâce au vent national. Depuis 2013, l’internationale souffle sur plusieurs pays.
On n’est jamais aussi bien servi.e que par soi-même. C’est à nous de décider de notre trajectoire artistique sans attendre que d’autres le fassent à notre place.
Merci Amylee pour cet article.
J’en profite pour rebondir sur une question, qui pourrait faire en soit l’objet d’un article : quels transporteurs pour l’envoi des tableaux quand ils sortent des gabaris standard (au delà du classique 150 cm pour la somme des longueur, largeur et hauteur).
@Jimmy P : Merci de ta fidélité et de ton message ici 🙂 Toujours ravie de te lire !
J’adore ce type d’article ! C’est une question que je ne m’étais jamais posé, maintenant il va falloir y réfléchir.