Découvrez l’artiste peintre Roussel Méric
Si je vous dis : “art, couleurs, lumières, féria”. A quoi pensez-vous ?
Certains d’entre vous vont penser à Pablo Picasso, d’autres à Francisco de Goya ou encore à Salvador Dali.
Bien vu mais plus proche de nous, nous avons l’artiste peintre Sylvie Roussel Méric.
Une femme d’une grande sensibilité artistique qui joue de façon extraordinaire les couleurs et les scintillements dans ses tableaux. Une artiste passionnée qui peint des portraits audacieux d’une grande qualité. Sylvie s’intéresse à l’humain, à la lumière et à la maitrise du détail. Découvrez son interview ci-dessous.
Une artiste peintre née à Nîmes
J’adore contempler les habits de lumière des toréadors de l’artiste peintre Roussel Méric. Comme Sylvie, je suis née à Nîmes. La Féria de Nîmes fait donc partie de mes souvenirs d’enfant.
Rien que d’y penser, je revois le défilé de la Pégoulade, les chars décorés, les belles robes à froufrous qui tournent joliment, les motifs floraux sur les nappes, les parfums sucrés et les fanfares entêtantes. La musique, les courses camarguaises, les arènes festives, c’est la fête en ville… Viva la féria et son ambiance inspirante !
Aujourd’hui, je vous présente l’échange que j’ai eu la chance de partager avec Sylvie. Un article qui tombe à pic puisque la Féria de Pentecôte arrive à grands pas…
BON A SAVOIR
Afin de respecter les opinions et les sensibilités de chacun, nous n’aborderons pas ici le sujet de la corrida. Dans cette interview, nous échangeons autour des œuvres et du parcours d’une femme en mettant l’accent sur ses compétences artistiques et ses techniques de peinture. Je remercie tous mes lecteurs arrivant sur cette page, de bien vouloir respecter le travail pictural de Sylvie Roussel Méric et de ne pas utiliser cet article à d’autres fins. La bienveillance et le respect sont les valeurs fondamentales d‘amylee.fr
Sylvie Roussel Méric, artiste peintre (Nîmes)
Interview Sylvie Roussel Méric, artiste peintre
-
Peux-tu te présenter ?
Je suis Sylvie Roussel Méric, je suis née à Nîmes en 1966. Je n’ai pas fait d’études d’art classique mais j’ai pu suivre une formation sur la technique des Primitifs Flamands pendant 7 ans à l’Université Populaire d’Uzès. J’ai étudié le dessin de nu aux Beaux-Arts de Nîmes en cours du soir et je me suis formée à de multiples techniques par moi-même.
J’anime également des ateliers-cours de peinture depuis 18 ans, et j’expose dans ma région depuis 20 ans.
J’aime définir mon art comme du Réalisme émotionnel et aux couleurs-lumière. Je souhaite que mes œuvres soient une source d’inspiration et de joie et si c’est le cas, j’ai la satisfaction de partager ce qui me met en mouvement. L’artiste crée librement, donne généreusement de son labeur, de son énergie, de son inspiration comme un don au monde mais de tout son cœur ce qu’il souhaite c’est de vivre de son art.
-
Où est situé ton atelier d’artiste ?
Mon atelier se situe à la campagne entre Nîmes et Uzès, il est ouvert au public sur rendez-vous.
J’ai travaillé des techniques différentes : graphite, fusains, pastels, acrylique, aquarelle, le modelage de terre et la peinture à l’huile, qui a ma préférence : je peins sur un fond blanc, panneau ou toile par glacis successifs de plus en plus transparents ce qui permet à la lumière d’exalter les couleurs.
-
Peux-tu nous parler de la tauromachie et ce qui t’inspire ?
Je travaille sur le thème de la Tauromachie depuis 20 ans. J’ai vu ma première corrida lorsque j’étais enfant à Nîmes et j’en ai gardé le souvenir d’un monde spectaculaire, d’un théâtre tragique une féerie colorées. L’énergie dramatique et esthétique qui se dégage du combat me fascine. La peur apprivoisée des toreros, leur regard me touchent et m’interpellent. L’issue fatale de la corrida ne parvient cependant qu’à sublimer cette mort dans l’arène, du fait que l’on ne sache jamais avec certitude pour qui elle surviendra.
Je cherche à exprimer la force émotionnelle pure qui se dégage de la tauromachie. Je souhaite que mes œuvres rendent humblement hommage à ces hommes de lumière, prêts à livrer leur vie dans un combat si singulier.
-
Peux-tu parler de ta collection de portrait ethnique ?
Je m’attache à montrer la figure humaine et l’exotisme, le réalisme et la sensibilité , « l’âme-abîme », ce que l’on consent à montrer de soi et se que l’on dévoile inconsciemment.
J’ai puisé mon inspiration en Nouvelle-Calédonie, au Maroc et plus récemment en Afrique, au travers des photos de mes amis voyageurs. La beauté des visages, les peaux aux couleurs subtiles, la majesté des attitudes, une prestance naturelle me fascinent et sont pour moi une source d’inspiration intarissable.
Je m’approprie les images et les retravaille avec mon imaginaire et ma sensibilité. Le moment où je parviens à restituer une émotion, une caractéristique, une portion de poésie et c’est l’enchantement d’accomplir ce pourquoi je peins : affleurer le réel et le juxtaposer à mon imaginaire.
-
Peux-tu nous présenter une œuvre en particulier ?
Ma dernière œuvre de tauromachie est intitulée « Maestro », il s’agit d’un grand portrait du torero
El Juli de 116 par 89 cm (peinture à l’huile sur toile). J’ai investi beaucoup de temps, d’énergie, de patience et de passion dans cette œuvre.
J’aime beaucoup l’expression de son visage, à la fois doux et déterminé, déjà totalement dans son combat, anticipant sa performance et mesurant le risque qu’il accepte de prendre. L’ombre projetée sur son visage et son costume accentuent la dualité vie et mort, spectacle et réalité. Le détail des dorures et des broderies donnent un aspect très raffiné au tableau mais c’est pour moi dans l’expression du regard que se trouve le point d’entrée de l’œuvre.
-
Qu’est-ce que les amateurs d’art apprécient dans ton art ?
Le travail des détails, la profondeur de couleurs et la luminosité font penser à un travail de peintre « classique », un certain degré de réalisme, l’expressivité des visages, tout cela plaît beaucoup aux personnes amoureuses de l’art classique et qui fréquentent les musées.
L’éclat lumineux et transparent des couleurs est maximisé par les passages de glacis, ce que j’appelle les «couleurs-lumière». C’est aussi le niveau de détail et de réalisme qui peut faire penser à une photographie de loin, mais qui de près dévoile des traces de peinture, de façon intentionnelle. Mes clients et ceux qui suivent mon art apprécient la qualité de mon travail, ainsi qu’une certaine maîtrise technique, on y voit mon investissement tant au niveau énergie, temps, émotionnel qu’artistique.
-
Es-tu en recherche d’une collaboration ou d’un projet spécifique?
Mon vœux serait d’exposer dans une galerie physique, et qu’un galeriste me donne l’occasion d’être représentée dans les meilleures conditions.
-
As-tu des actualités programmées à nous partager ?
Du 13 au 15 Octobre 2023, je serai présente au SIAC (salon International des Arts Contemporains) à Avignon.
L’année n’est pas terminée, le reste à venir sera annoncé sur mes différents réseaux sociaux, n’hésitez pas à me rejoindre pour en savoir plus.
-
Où peut-on te suivre sur le web ?
Vous pouvez découvrir d’autres de mes tableaux sur :
- mon site web : www.sylvierousselmericartistepeintre.fr
- mon Instagram : @rousselmeric_artistepeintre
Je remercie sincèrement Amylee, qui m’a généreusement donné l’occasion de m’exprimer à travers cet interview !
Je remercie de tout coeur Amylee, pour cet article. Figurer dans ton blog est un grand honneur ! Ta générosité, ton intérêt pour les artistes, ton expertise en tant qu’artiste-entrepreneuse sont des qualités rares et donc précieuses pour la communauté des artistes débutant comme des plus confirmés. Un grand merci à toi chère Amylee !