Quelle est la plus grande angoisse que tous les esprits créatifs redoutent ?
Le syndrome de la PAGE BLANCHE !
On y passe tous mais des solutions existent. Voici 12 astuces pour la surmonter.
Les méninges broient du noir ?
La page blanche n’est pas dû à une incapacité physique mais bien à un frein cognitif. En d’autres termes, notre cerveau bug !
L’écart entre ce qu’on a en tête et ce qu’on réalise sur le moment est tellement grand qu’il peut engendrer des blocages devant le chevalet ou la table.
Ce mal-être peut nous torturer pendant quelques minutes, voire plusieurs jours.
La tentation est d’abandonner sa création en cours, de se dire qu’on n’y arrivera jamais, que le destin est contre nous. On se trouve nul, sans talent et on culpabilise d’en être là. Vous savez ce genre de moment où notre petite voix intérieure prend le dessus, et cette vieille bique ne mâche pas ses mots en règle générale !
Le secret est de ne pas se laisser abattre mais d’employer les bonnes techniques mentales pour se débloquer.
Voici 12 méthodes à retenir et à appliquer en cas de panne.
Les causes de la page blanche ?
- la pression, le stress
- la surcharge mentale
- le jugement limitant
- le manque de stimulation
- le carcan routinier
- les contrariétés personnelles
C’est en éliminant toutes ces causes que l’on relance l’inspiration et la créativité.
Les solutions pour regagner des couleurs
Des solutions à retenir pour se relancer dans une dynamique positive et regagner en énergie créatrice,
- Eliminer les sources de distractions ou d’interruptions. Le mode multitâche n’est pas l’ami du cerveau.
- Faire une pause. Savoir lâcher prise momentanément est une bonne manière d’évacuer les pensées encombrantes et limitantes. Prendre une douche, marcher, sortir le chien, méditer, et soudain, la créativité revient !
- Se fixer des délais. Certaines angoisses sont dues à une crise de flemme aiguë. Le fait d’avoir un vernissage, une interview, une date écrite sur un cahier nous poussent à agir.
- Répéter un rituel de mise en activité. Avant de se mettre aux crayons ou aux pinceaux, respectons un petit rituel qui nous ressemble : regrouper son matériel et ses couleurs avant de créer, nettoyer sa palette, ou entamer un ménage flash dans l’atelier. Je démarre toujours par une petite action “insignifiante” avant de prendre définitivement mes pinceaux. Cette habitude me propulse plus facilement vers la situation désirée : créer efficacement sur ma toile !
- S’offrir une récompense positive. S’accorder le cadeau que notre cerveau aime recevoir après tout objectif atteint. Le fait de stabiloter les missions achevées du jour procure une grande joie chez certains. Chez d’autres, la récompense sera d’un autre genre.
- Pratiquer l’enrichissement créatif, même si on a l’impression de faire n’importe quoi au début. L’expérimentation a du bon et permet le lâcher-prise.
- Privilégier la facilité. Dessiner cette main ou cet oeil nous donne du fil à retordre. Pourquoi ne pas commencer par quelque chose de facile ou d’amusant : ce fond, ce ciel, le plumage de cet oiseau ?
- Pratiquer le bain musical. Ecouter la playlist de nos souvenirs, ou de notre jeunesse pendant 30 minutes. Cette méthode déclenche rapidement des envies de chanter ou de danser, et surtout décharge toutes les tensions cérébrales.
- Se relaxer par des exercices méditatifs comme la pensée divergente, l’Hirameki, la pâte à modeler, la calligraphie ou le Zentangle. Plutôt que de rager devant sa toile, détendons-nous sur une autre support, dans un journal créatif ou une autre activité pour éprouver du plaisir.
- Se défouler. Courir, bouger, ou danser pour vider le cerveau. 15 minutes intensives suffisent pour karshériser nos méninges.
- Se connecter à un autre cerveau. La lecture nous donne l’opportunité d’enfiler le cerveau d’une autre personne. C’est décomplexant quand on accède à d’autres idées et qu’on met en sourdine nos propres pensées.
- Demander de l’aide. En situation de blocage, n’hésitons pas à faire participer notre entourage ou à demander conseil auprès de celles et ceux qui savent.
Du côté de chez toi:
Connais-tu d’autres astuces pour éviter la page blanche ?
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DISCLAIMER : Je fais partie des artistes référents utilisant le matériel distribué par Le Géant Des Beaux-Arts – France et GreatArt.co.uk. Vous venez de lire mon article issu de cette collaboration. J’apprécie les marques citées dans l’article ci-dessus. Je partage ainsi aux artistes et aux personnes créatives, mes résultats obtenus. Je précise que je suis LIBRE sur la thématique et le choix des produits mis en avant, LIBRE sur le contenu, et c’est également pour cette raison que ce partenariat est important car je peux vous proposer régulièrement du contenu frais et de qualité.
@Elize : Tout à fait ça, merci Elize pour tes petits commentaires toujours appréciables 🙂
Je me retrouve bien dans ces conseils. Et puis, il faut aussi accepter parfois de “faire une pause artistique”. J’ai remarqué que pour mes changements créatifs faisaient souvent suite à une “pause”. A faire ce qu’on sait faire, on entre dans une routine. Et pour casser la routine et se mettre à créer différemment, il faut passer par la feuille blanche pendant quelque temps, pour partir dans une autre direction.